LES ETUDES DE CAS CLINIQUES
Les lundis à Paris21h00 - 23h00
Yasmine Grasser
Angèle Terrier
Les lundis de 21 h – 23 h 11
11 janvier,
8 février,
8 mars,
12 avril,
10 mai,
8 juin 2021
LES ETUDES DE CAS CLINIQUES
Les mardis à Paris09h30 - 12h30
L’audace de la psychanalyse est de ne pas cacher ce qui fait sa cause : le rapport qu’entretient le sujet, le parlêtre aussi bien, avec la jouissance.
Honteuse et tue, celle-ci, toujours en excès ou en défaut, est fauteuse de difficultés et d’embarras qui jonchent le chemin de l’angoisse, conduisant parfois aux passages l’acte les préoccupants.
Née au carrefour des développements contemporains de la science et du malaise dans la civilisation, la psychanalyse se fait responsable du sujet en tant qu’il résulte de la mise en jeu qu’elle opère de la parole. À cet autre joint où se situe la racine du sentiment éthique, à savoir la Hilflosigkeit – un nom du réel pour Freud – il arrive qu’elle en fasse jaillir des ressources inédites dont il lui incombe de témoigner, faute de quoi l’expérience s’éteindrait.
Une certaine sorte d’amour s’invite dans l’expérience, dont l’analysant devenu analyste garde le souvenir. “C’est même pour ça qu’on a inventé l’inconscient, nous dit Lacan, — pour s’apercevoir que le désir de l’homme, c’est le désir de l’Autre, et que l’amour, si c’est là une passion qui peut être l’ignorance du désir, ne lui laisse pas moins toute sa portée. Quand on y regarde de plus près, on en voit les ravages (Le Séminaire, livre XX, Encore, p. 11). Mi obstacle au savoir, mi vecteur de vérité, l’amour induit chez celui qui l’accueille une dignité propice à surmonter le ravalement classique, et les nouvelles perturbations que génère le capitalisme déchaîné dans le lien à l’autre. C’est donc autour de l’amour chez les enfants, les adolescents, et les adultes aussi bien, de l’amour donc, et des ravages qui lui sont associés, que nous travaillerons cette année.Comme les années précédentes, notre séminaire est centré sur les cas cliniques présentés par les participants et leurs commentaires, ainsi que sur la discussion de points théoriques connexes au thème et que les cas nous invitent à reprendre et à approfondir.
Agnès Aflalo
Nathalie Georges-Lambrichs
Anaëlle Lebovits-Quenehen
Les mardis
9h 30 à 12h 30
24 novembre, 1er décembre 2020 (si les conditions sanitaires le permettent) 19 janvier, 9 février, 9 mars, 6 avril, 4 mai, 8 juin 2021
LES ETUDES DE CAS CLINIQUES
Les jeudis à 21 heures
Corps de femmes est ici à prendre au pluriel car l’on ne saurait généraliser le corps de la femme. À chacune son corps, soit ce que chacune, qu’elle soit analysante, écrivain ou artiste, peut en dire. Le corps des femmes est mis aujourd’hui au premier plan, et ce, en termes d’images : exhibé, exposé, transformé, fétichisé, ravalé, violenté, outragé, souillé, commercialisé, éprouvé, mais aussi voilé, paré, admiré, sublimé, fantasmé, désiré.De l’enfance à l’âge dit mûr, le corps des femmes fait l’objet de moments, de passages, de transformations et d’épreuves vécus avec plus ou moins de bonheur ou de souffrance. C’est cet au-delà de l’imaginaire que nous traiterons dans cet enseignement. Nous explorerons ainsi ce que des femmes en témoignent, et ce, avec l’éclairage que le discours analytique peut nous donner.Bien sûr, quelques incursions, du côté de ce que certains hommes (analysants, écrivains, poètes) peuvent formuler sur leur approche singulière du corps d’une (ou des) femme(s), seront aussi faites au long de notre parcours.
Pour participer à cet enseignement qui débutera en novembre 2020, il convient de se faire connaître auprès de Lilia Mahjoub en lui écrivant à : lmahjoub@wanadoo.fr
Lilia Mahjoub
Les jeudis à 21 heures
26 novembre (WEB), 10 décembre 2020 (WEB),
21 janvier,
11 février,
18 mars,
1er avril,
20 mai,
24 juin 2021